À l’âge de 10 ans, elle a été engagée à Feren Nadasdy comme un arrangement politique, mais en raison de son statut social plus élevé, elle a refusé de changer son nom de famille, et il a pris le nom Báthory. Le couple s’est marié quand elle avait 15 ans, et il avait 19 ans, en 1575.
Le cadeau de mariage de Nadasdy à Báthory n’était pas seulement de vivre dans le château de Csejte, mais il aurait également fait construire une chambre de torture selon ses spécifications.
On dit que les premières victimes de la comtesse étaient des servantes, âgées de 10 à 14 ans, et des filles de la petite noblesse qui ont été envoyées au gynécée de Báthory pour apprendre l’étiquette. Là-bas, la comtesse administrait plusieurs sévices, des brûlures, des mutilations de mains, mordant la chair des visages, des bras et d’autres parties du corps, gelant et les laissant mourir de faim. La torture de Báthory consistait à coincer des épingles et des aiguilles sous les ongles de ses servantes, à les attacher, à les enduire de miel et à les laisser être attaquées par des abeilles et des fourmis. Des témoignages ont également décrit qu’elle se baignait dans le sang de vierges pour conserver sa jeunesse (cependant, cela a été enregistré après sa mort, donc ne peut être vérifié). Selon les archives de la ville de Budapest, elle a également brûlé des femmes avec des pinces chaudes pour les plonger dans l’eau glacée.
Bien que le comte ait participé aux cruautés de sa femme, il a peut-être aussi retenu ses pulsions meutrière de la comtesse ; quand il est mort en 1604, elle est devenue encore plus dépravée, ciblant les filles des nobles locaux.
Entre 1602 et 1604, des rumeurs d’atrocités de Báthory commencèrent à se répandre dans tout le royaume. Enfin, en 1610, le roi Matthias II chargea Gyorgy Thurzó d’enquêter. Des femmes emprisonnées, mutilées et mortes ont été découvertes dans le château au moment de son arrestation.